Le porno violent, la culture secrète des adolescents, un article de Caroline Bréhat
Caroline Bréhat, Psychanalyste et auteure et Jean-Marc Ben Kemoun Pédopsychiatre, expert-psychiatre près la cour d’appel de Versailles ont publié un article sur l’usage de la pornographie chez les adolescents. Loin d’être un épiphénomène, cet usage est en passe de devenir le principal outil d’éducation sexuelle des jeunes, et cela à l’insu de leurs parents.
Selon des études européennes, l’âge moyen d’accès à la pornographie est désormais de 11 ans. Non seulement c’est extrêmement tôt, mais en plus, cela a des impacts importants sur leur construction. Visionner du porno, du porno violent qui plus est se compare à de la maltraitance psychologique sur des psychismes immatures.
De plus, le porno est totalement incompatible avec la lutte contre les violences faites aux femmes. Le site gouvernemental « Je protège mon enfant », actif depuis février 2021, est on ne peut plus clair. Il reconnaît même que pornographie et violences misogynes vont de pair : « La majorité des contenus pornographiques aujourd’hui sur Internet tend à valoriser la domination masculine et à mettre en scène des scènes de violences à l’égard des femmes. »
Le porno violent, la culture secrète des adolescents
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